Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive
Publiée avec le concours du CNRS


ISSN n° 0769-4113
Accueil
Comité de Rédaction
Instructions aux auteurs
Commandes et abonnements
Librairies
Archives en ligne
English version

Derniers numéros
Commande de numéro


Liens utiles
ARCo
Colloque ARCo-07
RISC
MSH Paris-Nord

intellectica

MSH Paris-Nord
4, rue de la Croix Faron
93210 Saint Denis

Tél. 01 55 93 93 06


 

intellectica 2007/2-3, n° 46-47

Culture and Society: Some Viewpoints of Cognitive Scientists

 

Véronique Servais

Contenu et relation: pour une perspective relationnelle dans l'étude de la communication chez l'animal et l'homme

Résumé. Cet article envisage les implications d’une perspective relationnelle dans l’étude de la communication animale et humaine. Il montre, dans sa première partie, qu’une conception purement informationnelle de la communication conduit à séparer la communication sociale en une partie biologique, une partie cognitive et une partie sociale. Une fois ceci effectué, la recombinaison ou l’articulation de ce qui est devenu « déterminants » du comportement devient problématique, et l’être humain se trouve séparé en trois « couches » : biologique, cognitive et culturelle. Suivant une sugges¬tion d’Ingold, l’article cherche alors à montrer en quoi une perspective relationnelle de la communication évite ces difficultés. Dans sa dernière partie, il propose de consi¬dérer les relations sociales comme des entités à la fois subjectives et objectives et il s’inspire d’une suggestion originale de Kaufmann et Clément (2008, sous presse), pour proposer une hypothèse sur la manière dont la communication sociale organise la construction des relations.

Mots clés : Communication non verbale ; relation ; articulation du biologique et du social.

[retour table des matières]

Véronique Servais

The Report and the Command: the Case for a Relational View in the Study of Communication

Abstract. The paper examines what it means to adopt a relational perspective in the study of animal and human communication. First it states that the informational view which dominates the study of animal communication leads to cut apart the biological, the cognitive and the social parts of social communication. When it comes to human nonverbal communication, it is difficult then to articulate its biological and the cul¬tural dimensions. Following Ingold I argue that in order to go beyond the “natural pattern vs cultural rules or meaning” conception of human nonverbal communication, we need to rely on a relational view. But what is a relational view in the study of communication? In the final part of the paper, I suggest that social relationships are both subjective and objective entities and, drawing on an original paper by Kaufmann and Clément (2008, in press), I offer a hypothesis on how social communication could operate to objectively and subjectively organize the construction of social relationships.

Key words : Nonverbal communication; relationship; biological/social cultural articulation.

 


© 2010 Intellectica & Association pour la Recherche Cognitive