Comprendre la langue comme un domaine consensuel d'interactions : Implications didactiques

Kravchenko Alexander
Langue de rédaction : Anglais
DOI: 10.3406/intel.2017.1864
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Dans cet article, certaines fausses idées concernant la langue et la communication sont signalées comme faisant partie du mythe du langage rationnel et l’accent est mis sur la nécessité de la naturalisation de la langue. La discussion porte sur l’importance cruciale du concept de la mise en langage en tant que domaine consensuel d’interaction, d’où provient la fonction signifiante des signes linguistiques. On fait valoir que la facilité d’acquisition du langage par les enfants provient de l’indexicalité intrinsèque des signes linguistiques – leur enracinement perceptuel dans le domaine consensuel de premier ordre. En tant qu’indices, les signes linguistiques dirigent la compréhension humaine concernant les divers aspects du contexte des interactions dialogiques. Ce travail démontre comment le fait de considérer la grammaire comme un mécanisme sémiotique enraciné sur le plan perceptif, qui est à la base de la mise en langage, facilite l’acquisition instruite d’une langue étrangère, ce qui permet de briser le mythe de la complexité des langues.



Pour citer cet article :

Kravchenko Alexander (2017/2). Comprendre la langue comme un domaine consensuel d'interactions : Implications didactiques. In Bottineau Didier & Grégoire Michael (Eds), Langage et énaction: corporéité, environnements, expériences, apprentissages, Intellectica, 68, (pp.175-192), DOI: 10.3406/intel.2017.1864.