Le neuropragmatisme et la culture de l’enquête : dépasser le cartésianisme rampant

Solymosi Tibor
Shook John
Langue de rédaction : Anglais
DOI: 10.3406/intel.2013.1060
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Le travail récent en psychologie de Daniel Kahneman sur le système 1 et le système 2, l’intérêt récent pour une reconsidération du représentationnalisme en sciences cognitives, et l’usage récent du concept d’information dans les sciences de la conscience souffrent tous d’un cartésianisme rampant qui entrave la voie de la recherche. Le neuropragmatisme propose une manière de surmonter cet obstacle en insistant sur le contexte de développement de l’enquête. L’esquisse neuropragmatiste de l’expérience, de l’habitude, de l’esprit, de la conscience et de l’enquête que nous proposons ici sert de base théorique pour reconsidérer des données importantes obtenues en psychologie, en sciences cognitives, et dans les sciences de la conscience. Les défauts de ces études empiriques sont dépassés par le système3, c’est-à-dire par le double processus d’acculturation qui contextualise les systèmes 1 et 2 et qui fournit les ressources de leur transformation par le travail d’intellectuels créatifs, dont la tâche est d’imaginer et de découvrir de nouvelles possibilités pour l’expérience vécue. L’introduction du système 3 est une hypothèse philosophique ; elle vise à susciter d’autres discussions philosophiques et une prise en compte scientifique.



Pour citer cet article :

Solymosi Tibor, Shook John (2013/2). Le neuropragmatisme et la culture de l’enquête : dépasser le cartésianisme rampant. In Steiner Pierre (Eds), Pragmatisme(s) et sciences cognitives, Intellectica, 60, (pp.137-160), DOI: 10.3406/intel.2013.1060.