Le langage humain, les langues et la parole du point de vue du languaging et de l’énaction
DOI: 10.3406/intel.2017.1856
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L’étude du langage humain dans la tradition occidentale a progressivement induit un biais de l’écrit qui a entraîné l’oubli relatif de la nature empirique du fait langagier : une activité incarnée, inscrite dans les interactions, porteuse de créativité et vectrice d’hominisation pour l’espèce parlante. Cette étude introductive vise à expliciter les orientations apportées par le point de vue de l’énaction dans l’étude du langage et à contextualiser les apports des différentes études du volume. Elle commence par rappeler la polysémie du terme langage et la doxa qui règne autour de cette notion et replace le biais de l’écrit dans le contexte historique des activités qui ont nécessité une réflexion sur le langage. Elle poursuit en apportant une première définition du languaging, de son fonctionnement et du questionnement qu’il implique pour certaines questions centrales en sciences du langage. Pour terminer, elle précise la genèse du numéro et l’apport de chacune des contributions aux problématiques d’ensemble.
Pour citer cet article :
Bottineau Didier, Grégoire Michael (2017/2). Le langage humain, les langues et la parole du point de vue du languaging et de l’énaction. In Bottineau Didier & Grégoire Michael (Eds), Langage et énaction: corporéité, environnements, expériences, apprentissages, Intellectica, 68, (pp.7-18), DOI: 10.3406/intel.2017.1856.