Affect et cognition : du pragmatisme à la somaesthétique

Shusterman Richard
Langue de rédaction : Anglais
DOI: 10.3406/intel.2013.1056
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Cet article explore les ressources du pragmatisme classique pour les sciences cognitives en se concentrant sur les arguments de Peirce, James et Dewey qui font signe vers les divers facteurs affectifs et esthétiques qui forment crucialement la cognition. En établissant que l’affect fournit en outre le moteur de l’action (y compris l’action mobilisée dans la perception), nous constatons que l’image pragmatiste de la cognition comme incarnée, énactive, enchâssée, et étendue doit être complétée afin de reconnaître les dimensions affectives et esthétiques qui sont essentielles à la cognition. L’article conclut en suggérant comment le champ de la somaesthétique, qui a émergé du pragmatisme et qui développe (en théorie et en pratique) ses six dimensions de la cognition, peut contribuer à la recherche cognitive contemporaine.



Pour citer cet article :

Shusterman Richard (2013/2). Affect et cognition : du pragmatisme à la somaesthétique. In Steiner Pierre (Eds), Pragmatisme(s) et sciences cognitives, Intellectica, 60, (pp.49-68), DOI: 10.3406/intel.2013.1056.