Contenu et relation: pour une perspective relationnelle dans l'étude de la communication chez l'animal et l'homme
DOI: 10.3406/intel.2007.1279
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Cet article envisage les implications d’une perspective relationnelle dans l’étude de la communication animale et humaine. Il montre, dans sa première partie, qu’une conception purement informationnelle de la communication conduit à séparer la communication sociale en une partie biologique, une partie cognitive et une partie sociale. Une fois ceci effectué, la recombinaison ou l’articulation de ce qui est devenu « déterminants » du comportement devient problématique, et l’être humain se trouve séparé en trois « couches » : biologique, cognitive et culturelle. Suivant une suggestion d’Ingold, l’article cherche alors à montrer en quoi une perspective relationnelle de la communication évite ces difficultés. Dans sa dernière partie, il propose de considérer les relations sociales comme des entités à la fois subjectives et objectives et il s’inspire d’une suggestion originale de Kaufmann et Clément (2008, sous presse), pour proposer une hypothèse sur la manière dont la communication sociale organise la construction des relations.
Pour citer cet article :
Servais Véronique (2007/2-3). Contenu et relation: pour une perspective relationnelle dans l'étude de la communication chez l'animal et l'homme. In Clément Fabrice & Kaufmann Laurence (Eds), Culture et société : quelques points de vue de chercheurs en science cognitive, Intellectica, 46-47, (pp.85-104), DOI: 10.3406/intel.2007.1279.