Articulation connaissance/renseignement à l’ère de la surinformation

Huot de Saint-Albin Artus
Langue de rédaction : Français
DOI: n/a
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L’analyste en renseignement, qu’il exerce dans le secteur public ou privé, est confronté à une multitude d’enjeux tout au long de son activité, de la collecte à la diffusion d’information en passant par les phases de compréhension et d’analyse : la surabondance de données disponibles l’oblige à affiner ses techniques de recherche, tandis que l’émergence des fake news, des discours alternatifs et des contenus orientés visant à influencer l’opinion le poussent à exercer en permanence un regard critique sur la connaissance qu’il interroge. Toutefois, la relation entre praticiens du renseignement et connaissance n’est pas seulement passive, au sens où il existerait d’un côté une masse d’informations disponible et, de l’autre, des professionnels chargés de l’analyser en vue de répondre à une problématique. En effet, selon l’interprétation qui est faite du rôle du renseignement, celui-ci peut être amené à devenir lui-même, directement ou non, créateur de connaissance. Cet article revient sur les enjeux de collecte, mais aussi sur les grilles de lecture adoptées par les décideurs et qui définissent dans quelle mesure la connaissance peut être utilisée par la communauté du renseignement.



Pour citer cet article :

Huot de Saint-Albin Artus (2023/1). Articulation connaissance/renseignement à l’ère de la surinformation. In Gapenne Olivier, Chopin Olivier (Eds), Cognition et renseignement, Intellectica, 78, (pp.51-67), DOI: n/a.