Cognition humaine individuelle et collective : le cas de la crise écologique

Stewart John
Havelange Véronique
Langue de rédaction : Français
DOI: 10.3406/intel.2015.1013
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Les sciences cognitives se sont souvent penchées sur des situations où l’intelligence collective d’une population est supérieure à celle des individus qui la composent, par exemple l’ « intelligence d’essaim » des colonies d’insectes. Le but de cet article est d’examiner la situation inverse, où l’intelligence collective pourrait être moindre que l’intelligence des individus. C’est dans cette perspective que nous nous proposons d’étudier le cas de la crise écologique. Pourquoi les êtres humains contemporains ont-ils apparemment tant de mal à prendre les mesures nécessaires pour éviter la possible extinction de leur propre espèce ? Pour esquisser une réponse à cette question, nous évoquons d’une part la psychologie des foules ; d’autre part, le fait que le principal système contemporain de synthèse sociale, à savoir le capitalisme, est incompatible avec une croissance zéro. Néanmoins, la crise écologique n’est pas une fatalité ; ce texte n’est rien d’autre qu’une tentative, aussi minime soit-elle, d’augmenter un tant soit peu notre intelligence collective des conditions de la survie de notre espèce.



Pour citer cet article :

Stewart John, Havelange Véronique (2015/2). Cognition humaine individuelle et collective : le cas de la crise écologique. In Gapenne Olivier (Eds), Sciences de la cognition: réflexions prospectives, Intellectica, 64, (pp.77-86), DOI: 10.3406/intel.2015.1013.