De la mégalopole au split screen. Trois esthétiques urbaines contemporaines
DOI: 10.3406/intel.2005.1728
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Cet article part du principe que la cognition ne peut pas être confinée dans des univers mentaux individuels, mais qu’il s’agit d’un processus qui prend place dans toute une série de lieux, d’institutions et de médias. Je choisis ici d’explorer trois mondes d’images où s’élaborent des connaissances sur la ville contemporaine : celui du peintre argentin Guillermo Kuitca, celui de la série télévisée américaine « 24 heures chrono », celui des réalisations récentes de l’Office for Metropolitan Architecture (OMA). Cette exploration me permet de traverser différents registres de la mise en forme de l’expérience urbaine contemporaine avec pour hypothèse que ces figurations non seulement représentent des espaces urbains contemporains, mais, et c’est évidemment plus intéressant, contribuent à l’instaurer. À partir de ce principe, mon analyse dégage trois éléments principaux : l’écart entre des saisies cartographiques de l’espace urbain et des pratiques urbaines toujours plus diversifiées, le développement d’une culture urbaine de l’urgence et l’avènement, du côté de certains architectes-urbanistes, d’une « cosmopolitique » du phénomène urbain.
Pour citer cet article :
Söderström Ola (2005/2-3). De la mégalopole au split screen. Trois esthétiques urbaines contemporaines. In Mondada Lorenza (Eds), Espace, inter/action & cognition, Intellectica, 41-42, (pp.201-223), DOI: 10.3406/intel.2005.1728.