La découverte du continent percien

Chevalier Jean-Marie
Langue de rédaction : Français
DOI: 10.3406/intel.2012.1106
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Les difficultés d'accès au matériau peircien ont contribué à donner une importance disproportionnée à ses colporteurs. Des interprétations très diverses des écrits de Peirce ont donc eu cours, donnant une image très contrastée de son oeuvre selon les textes sélectionnés, le contexte intellectuel et les fins de ses interprètes. Peirce n'a pourtant pas été aussi négligé de son vivant qu'on l'a dit. Une approche chronologique de cette réception invite à distinguer dans l'entre-deux-guerres une première approche militante de la part de ses disciples spirituels (essentiellement C. I. Lewis, Morris Cohen et John Dewey après la mort de Royce) puis une appropriation (et distorsion) par les positivistes logiques débarqués en Amérique. La deuxième moitié du siècle organise la reconnaissance officielle de Peirce malgré les réticences institutionnelles, et connaît même quelques décennies d'adulation liées aux contresens de la vague structuraliste.



Pour citer cet article :

Chevalier Jean-Marie (2012/2). La découverte du continent percien. In Morgagni Simone (Eds), Sémiotique et pensée, Intellectica, 58, (pp.241-275), DOI: 10.3406/intel.2012.1106.