Les « opérations mentales de la composition » (Xenakis)

Solomos Makis
Langue de rédaction : Français
DOI: 10.3406/intel.2008.1246
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Cet article s’intéresse aux questions de type « cognitif » que soulève Xenakis durant l’époque qui va d’Achorripsis (1956-57) à Herma (1960-61) via ses réflexions telles qu’elles sont énoncées dans Musiques formelles (publié en 1963). On en dégagera trois. La première apparaît dans le chapitre 1 sous le titre « Phases fondamentales d’une œuvre musicale », lorsque Xenakis demande : « Quel est le minimum de contraintes logiques nécessaires à la fabrication d’un processus musical ? ». Dans le chapitre suivant, via l’hypothèse granulaire sur la nature du son, il s’intéresse au fonctionnement de l’écoute. La dernière, portant sur les « opérations mentales de la composition », est la plus développée, et concerne le chapitre 5, où Xenakis écrit : « Dans ce chapitre nous commencerons par nous considérer brusquement amnésiques de manière à pouvoir remonter aux sources des opérations mentales de la composition et pour essayer de dégager des principes généraux valables pour toutes les musiques », et où il livre les mécanismes de Herma.



Pour citer cet article :

Solomos Makis (2008/1). Les « opérations mentales de la composition » (Xenakis). In Sedes Anne (Eds), Musique et Cognition, Intellectica, 48-49, (pp.207-220), DOI: 10.3406/intel.2008.1246.