Être en vie, avoir une vie. Note pour une clarification narrative du concept de vie en biologie. Dialogue posthume avec John Stewart

Declerck Gunnar
Langue de rédaction : Français
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Ce court texte, en partie biographique, a été rédigé à l’occasion du séminaire d’hommage à John Stewart qui s’est tenu les 8 et 9 juillet 2021 à l’Université de Technologie de Compiègne. Il n’a pas les qualités de forme ou les gages de scientificité que l’on peut d’ordinaire attendre d’un article de recherche et s’apparente plus à un essai qu’à un produit achevé. On peut le lire comme l’amorce d’un dialogue qui n’aura plus lieu. J’y défends, à partir d’une analyse critique du modèle de l’autopoïèse – qui était l’une des grandes références théoriques de John Stewart – que le concept biologique de vie est indissociable du concept biographique de vie, que l’être en vie –aussi bien dans l’acte de reconnaissance des vivants qui inaugure l’enquête du biologiste, que dans l’attitude naïve face aux vivants – est d’abord appréhendé comme un avoir une vie, et qu’une biologie qui voudrait – comme  John Stewart l’encourageait, non sans véhémence, à le faire – clarifier son objet devrait considérer la structure narrative qui préside à l’apparition du vivant, toute vie étant, comme le tenait Paul Ricœur, une vie racontée.



Pour citer cet article :

Declerck Gunnar (2022/1). Être en vie, avoir une vie. Note pour une clarification narrative du concept de vie en biologie. Dialogue posthume avec John Stewart. In Lenay Charles (Eds), John Stewart : Hommage/Héritage/Débat, Intellectica, 76, (pp.57-69), DOI: n/a.