Y a-t-il un sens à situer spatialement la pensée ? Peirce, Wittgenstein et les signes

Chauviré Christiane
Langue de rédaction : Français
DOI: 10.3406/intel.2012.1136
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Peirce et Wittgenstein ont montré le non sens qu’il y a à vouloir situer spatialement l’esprit et la pensée, et les bienfaits de l’externalisme au moins méthodologique. Peirce externalise le mental et l’émancipe du cerveau humain, en repensant à nouveaux frais la notion de signe et celle de pensée: penser, c’est opérer avec des signes, internes ou externes. Par la suite, employant la même définition de la pensée, Wittgenstein cherche à déconstruire la structure grammaticale intérieur/extérieur qui est à l’origine du mythe de l’intériorité. Son externalisme de méthode nous libère de ce mythe selon lequel : « nos pensées se déroulent dans l’intériorité d’une conscience où elles sont recluses et par opposition à laquelle toute réclusion physique est encore une ouverture ».



Pour citer cet article :

Chauviré Christiane (2012/1). Y a-t-il un sens à situer spatialement la pensée ? Peirce, Wittgenstein et les signes. In Gillot Pascale & Garreta Guillaume (Eds), Les lieux de l’esprit, Intellectica, 57, (pp.101-114), DOI: 10.3406/intel.2012.1136.