Ni élimination, ni réduction, ni intégration, alors quoi ? Sciences de l’esprit, neurosciences et modèle instrumental

Forest Denis
Langue de rédaction : Français
DOI: 10.3406/intel.2018.1877
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Depuis la publication de Neurophilosophie en 1986, plusieurs théories ont visé à rendre compte en philosophie de ce que les relations entre psychologie et neurosciences devraient être – en particulier, l’éliminativisme, le réductionnisme et le modèle intégratif plus récent qui conçoit l’explication psychologique comme une simple esquisse par rapport à l’explication neurocognitive de type mécaniste. Cet article présente une discussion critique de ces modèles. En particulier, faire de la psychologie un composant à l’intérieur du programme multidisciplinaire plus large des neurosciences peut conduire à négliger les préoccupations des chercheurs dans les diverses sciences de l’esprit et à méconnaître les raisons pour lesquelles ils attachent de l’importance aux neurosciences lorsqu’ils cherchent à atteindre les buts qui sont constitutifs de leurs disciplines. En conséquence, un modèle alternatif est proposé pour penser l’utilité que peuvent avoir les neurosciences pour la psychologie.



Pour citer cet article :

Forest Denis (2018/1-2). Ni élimination, ni réduction, ni intégration, alors quoi ? Sciences de l’esprit, neurosciences et modèle instrumental. In Monier Cyril & Sarti Alessandro (Eds), Les Neurosciences au sein des sciences de la cognition entre neuroenthousiasme et neuroscepticisme, Intellectica, 69, (pp.167-185), DOI: 10.3406/intel.2018.1877.